Les Lords of Altamont apportent une fureur rock and roll brute née de la fin ultime de l’ère de la paix et de l’amour. Annoncé comme le « Woodstock de l’Ouest », le tristement célèbre concert gratuit d’Altamont, le 6 décembre 1969, a plutôt été marqué par les drogues lourdes, les chaînes de motos et les poings américains, et plus tard ponctué de bousculades et de bagarres à coups de poing. Ce sentiment palpable d’anticipation paillarde a entraîné quatre naissances, quatre décès et d’importants dégâts matériels.

L’histoire du groupe qui allait être connu sous le nom de The Lords of Altamont commence à la fin de l’année 1999. Fils de la Californie du Sud et vétéran de la scène musicale de cette région, Jake Cavaliere – avec à son actif de nombreux groupes et projets allant du garage au punk et remontant à la fin des années 80 – fait appel à un autre motard et coéquipier du groupe instro/surf sensationnel The Bomboras, Johnny Devilla, pour former quelque chose de nouveau. Max Eidson, Doran Shelley et Gabriel Hammond complètent la formation originale connue sous le nom de « The First Five ». En plus d’avoir donné leur premier concert dans la salle légendaire The Garage à Hollywood, les membres du groupe ont fait la première partie de leurs idoles du rock n roll primitif, les Cramps, et des dieux du rock, les Who, et ont compté parmi leurs anciens membres le regretté Michael Davis du MC5.

Au fil des changements de personnel et des diverses aventures vécues au cours des 25 dernières années, les Lords of Altamont continuent de sortir des albums et Jake Cavaliere, ainsi que son groupe de personnalités talentueuses, continuent de captiver le public avec des prestations inégalées et acharnées dans le monde entier.