Au fil de trois albums complets et de deux EP, Jonathon Robert Linaberry – l’auteur-compositeur, conteur, artiste visuel et homme-orchestre de The Bones of J.R. Jones – a tissé sa propre tapisserie de musique roots américaine. Il s’agit d’un son classique pour le monde moderne, influencé non seulement par le blues, la soul et le folk avant-gardiste, mais aussi par l’environnement de J.R. Jones.

De l’agitation de New York, où il a lancé The Bones of J.R. Jones avec The Wildness en 2012, à la solitude rustique de sa maison actuelle dans les Catskills, J.R. a toujours cherché l’inspiration dans le monde qui l’entoure. Peu d’endroits l’ont autant inspiré que le Sud-Ouest américain, une région dont les panoramas désertiques et les horizons infinis ont inspiré les chansons de son dernier album, A Celebration.

Écrit lors de voyages à Tucson, Bisbee, Joshua Tree et d’autres destinations désertiques, cet EP de six chansons est tout ce que son titre promet : une célébration du plaisir de se perdre dans quelque chose de nouveau, qu’il s’agisse d’un paysage, d’un son, d’une perspective ou de tout cela à la fois.

Les artistes les plus convaincants d’entre nous ne reproduisent pas leur passé ; au contraire, ils évoluent.

A Celebration marque une nouvelle étape dans l’évolution de The Bones of J.R. Jones, en fusionnant le son gothique sudiste de l’auteur-compositeur – un son enraciné dans les instruments acoustiques et les vocalises de J.R. – avec des boîtes à rythmes, des synthétiseurs analogiques, un vibraphone et les sons riches et sombres d’un amplificateur Magnatone. Les chansons ont été enregistrées rapidement, en une série de premières prises et de performances instinctives, J.R. jouant lui-même de presque tous les instruments.

Le résultat est un disque organique avec une pulsation électrique – une collection de musique qui, comme la région qui l’a inspirée, est familière une minute et étrange la minute suivante.